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PrimoLévi, Si c'est un homme Ces conditions de vie conduisent à une nouvelle hiérarchie des individus La hiérarchie interne aux prisonniers Le chapitre 9 est entiÚrement consacré aux conditions de survie au camp: " Les élus et les damnés" répartition bipartite des occupants du camp, selon que l'on est l'un ou l'autre, on vit ou on meurt.
Comment les hommes peuvent-ils accepter dâobĂ©ir Ă un pouvoir alors quâils sont Ă©gaux Ă lâĂ©tat naturel ? Câest cette difficultĂ© que Hobbes va tenter de rĂ©soudre Ă travers une dĂ©marche inductive rigoureuse et argumentĂ©e. Le livre se dĂ©compose de 4 parties De lâhomme », De la RĂ©publique », De la RĂ©publique chrĂ©tienne » et Du royaume des TĂ©nĂšbres ». Hobbes dĂ©finit dâabord lâĂ©tat de nature, dans lequel les hommes ne sont gouvernĂ©s que par leur instinct de conservation, ce qui finit par entraĂźner une rivalitĂ©. LâĂ©tat de nature, câest lâĂ©tat de la guerre de tous contre tous. Mais sortir de lâĂ©tat de nature, câest renoncer Ă son droit naturel pour chacun. Câest donc par un pacte mutuel que les hommes renoncent Ă leurs droits et en confient lâexercice Ă un tiers. Câest dâun contrat que naĂźt le pouvoir, qui nâest ni arbitraire, ni despotique mais absolu et souverain. Le souverain se situe hors du contrat, il est le seul dont la puissance et le pouvoir sont illimitĂ©s, câest pour Hobbes une garantie de stabilitĂ©. Câest pour cette raison quâil nomme lâĂtat LĂ©viathan », car ce dernier, crĂ©ature surhumaine », doit susciter la crainte pour se faire respecter et assurer la sĂ©curitĂ© et la paix. Raconterpour tĂ©moigner de l'horreur vĂ©cue dans le Lager nazi de Monowitz-Buna, voilĂ la mission que s'est donnĂ©e Primo Levi au sortir de la guerre. Dev RĂ©sumĂ© du livre âLes vertus de lâĂ©checâ de Charles PĂ©pin LâĂ©chec nâa pas bonne presse, et pourtant, sâil nâĂ©tait pas justement lâunique moyen dâapprendre, de comprendre, de dĂ©couvrir, dâoser⊠bref de rĂ©ussir ; Les vertus de lâĂ©chec, en dĂ©taillant chacun des aspects positifs de lâĂ©chec, et riche dâexemples divers, en fait sa cĂ©lĂ©bration, on referme lâouvrage en ayant changĂ© de vision ! Par Charles PĂ©pin, 2016, 192 pages Note Cette chronique est une chronique invitĂ©e rĂ©alisĂ©e par Eric Goyer de Vivre Sans Peur Chronique et rĂ©sumĂ© de âLes vertus de lâĂ©checâ de Charles PĂ©pin Introduction Charles PĂ©pin nous invite dans Les vertus de lâĂ©chec Ă considĂ©rer lâĂ©chec sous une forme inhabituelle. Au-travers de tĂ©moignages de personnages dont on connaĂźt les succĂšs, de lâanalyse dâautres cultures face Ă lâĂ©chec, de concepts philosophiques, de citations, etc. il nous emmĂšne peu Ă peu vers une redĂ©couverte de la conception de lâĂ©chec, thĂšme pourtant si peu vendeur dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales actuelles qui vantent la performance et le succĂšs. En prĂŽnant les vertus dâĂ©chouer, de rater, lâauteur nous livre au fur et Ă mesure des chapitres, une nouvelle vision des nombreux bienfaits insoupçonnĂ©s dâĂ©chouer. ` Rater, ne serait-ce pas finalement ⊠rĂ©ussir, mais, plus tard, mieux et diffĂ©remment ? Chapitre 1 â LâĂ©chec pour apprendre plus vite Un jeune Espagnol de 13 ans vient de perdre la œ finale dâun tournoi de tennis face Ă un prodige français de lâĂ©poque, du mĂȘme Ăąge que lui, Richard Gasquet, considĂ©rĂ© Ă lâĂ©poque et dans ce milieu comme le petit Mozart du tennis français ». Ce jeune Français surdouĂ© rĂ©ussit dĂ©jĂ tout ce quâil entreprend ; ainsi, la continuitĂ© de sa rĂ©ussite semble comme couler de source. Il y a, en effet, une sorte de logique Ă continuer de rĂ©ussir ». Le jeune Espagnol, en revanche, a dĂ©jĂ fait lâexpĂ©rience de nombreux Ă©checs ; il y est donc habituĂ© mais continue dâaller de lâavant, de travailler ses faiblesses, de progresser. Ce match prĂ©cis, qui se solde par un cuisant Ă©chec, sera dĂ©fini par le jeune Espagnol comme le point de dĂ©part de sa rĂ©ussite future. Ce jeune Espagnol qui vient dâĂ©chouer, câest Rafael Nadal. Et lâhistoire nous montrera ensuite que le champion final est bel et bien Nadal. En conclusion, câest donc celui qui a subi le plus de difficultĂ©s, de revers, dâĂ©checs qui triomphe, et de loin. Par cet exemple frappant, lâauteur nous montre que, si on veut rĂ©ussir, il faudrait mĂȘme se dĂ©pĂȘcher dâĂ©chouer, plutĂŽt que de rechercher ou dâespĂ©rer un succĂšs immĂ©diat. Car ce sont prĂ©cisĂ©ment ces situations dâĂ©chec qui vont nous apprendre, nous donner des leçons et nous permettre de nous amĂ©liorer. Cela souligne lâimportance, le pouvoir et la nĂ©cessitĂ© des Ă©checs qui vont nous amener, nous guider vers les rĂ©ussites attendues. LâĂ©chec ne revĂȘt donc plus cette connotation nĂ©gative mais au contraire, va nous servir de guide et nous permettre dâaller au-delĂ de ce quâon aurait vĂ©cu ou appris, en rĂ©ussissant du premier coup. En tant quâenseignant, lâauteur a observĂ© que les Ă©lĂšves qui ont rĂ©ussi les Ă©preuves de test ne sont pas ceux qui ont finalement dĂ©crochĂ© une bonne note lors des concours dâentrĂ©e aux grandes Ă©coles. Mais ce sont ceux qui ont ratĂ© les examens dâentraĂźnement qui, non seulement se sont surpassĂ©s, mais ont Ă©galement dĂ©passĂ© leurs concurrents. Cet Ă©chec apparent » aux tests leur a permis de travailler Ă nouveau, de se prĂ©parer encore, de se remettre en question. Lâauteur souligne Ă©galement quâen France, un Ă©chec est cachĂ©, tabou et en aucun cas, mis en avant. On ne ressent aucune fiertĂ© Ă avoir ratĂ© ou Ă©chouĂ© mais plutĂŽt de la honte. En France, avoir Ă©chouĂ©, câest ĂȘtre coupable ; alors quâaux Etats-Unis, avoir Ă©chouĂ© câest ĂȘtre audacieux. Ainsi, les AmĂ©ricains conseillent dâaller Ă la rencontre de lâĂ©chec pour obtenir le succĂšs. Ils prĂŽnent le Fail Fast » Ă©chouer vite câest lâaction â et donc potentiellement lâĂ©chec â qui est encouragĂ©e ; lâĂ©chec est gage dâapprentissage. Lâadage amĂ©ricain fail fast, learn fast » rate vite, apprends vite » exprime lâidĂ©e que si lâon fait vite lâexpĂ©rience de lâĂ©chec, on va plus rapidement apprendre. Aux Etats-Unis, lâĂ©chec nâexiste pas tant quâon se relĂšve et quâon teste autre chose. Selon les AmĂ©ricains, celui qui se relĂšve aprĂšs un Ă©chec est considĂ©rĂ© comme Ă©tant au mĂȘme niveau de succĂšs que ceux qui ont rĂ©ussi. Celui qui a ratĂ©, puis rĂ©ussi, est mĂȘme mieux considĂ©rĂ© aux Etats-Unis que celui qui a rĂ©ussi du premier coup. Les sportifs des pays scandinaves, Ă lâinstar des Etats-Unis, arborent fiĂšrement les Ă©checs de leurs dĂ©buts, tels des guerriers qui montrent leurs cicatrices. LâexpĂ©rience de lâĂ©chec est donc lâexpĂ©rience de la vie lâĂ©chec dessine le chemin qui va nous permettre dâaller vers le succĂšs. LâĂ©chec nous permet de nous heurter Ă une rĂ©alitĂ© que lâon ne connaissait pas, qui cogne, frappe mais câest prĂ©cisĂ©ment cette claque qui nous permet dâaller chercher des solutions, des ressources dont on nâavait pas idĂ©e, qui existaient dĂ©jĂ mais qui attendaient dâĂȘtre confrontĂ©es Ă un Ă©chec, une difficultĂ©, une crise, pour pouvoir se rĂ©vĂ©ler. Chapitre 2 â Lâerreur comme seul moyen de comprendre Gaston Bachelard la vĂ©ritĂ© nâest jamais quâune erreur rectifiĂ©e » Lâerreur est une notion souvent couplĂ©e avec le concept dâĂ©chec. Elle est ici prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant la seule possibilitĂ© pour nous de comprendre et dâavancer. Lâexemple est pris avec les scientifiques pour eux, il semble Ă©vident et admis que lâerreur fait partie inhĂ©rente de leurs recherches. Si les scientifiques sâarrĂȘtaient Ă leurs observations, et en tiraient dâimmĂ©diates conclusions, sans recherche contradictoire, alors aucune dĂ©couverte nâaurait vu le jour. Lâerreur, et avec elle, lâĂ©chec, est donc lâĂ©tape nĂ©cessaire pour aller vers quelque chose qui fonctionne. Thomas Edison, inventeur multiple, a dĂ©posĂ© plus de 1 000 brevets dans sa vie. Il savait quâil fallait dâabord Ă©chouer pour ensuite rĂ©ussir. Il se disait fascinĂ© par tout ce que les Ă©checs lui apprenaient. En France, la vertu de lâerreur est enseignĂ©e dans les laboratoires de recherche. Le contraste est cependant Ă©norme dans lâenseignement primaire français oĂč la vertu de lâĂ©chec semble ĂȘtre complĂštement ignorĂ©e. Quand on est Ă lâĂ©cole en France, un Ă©lĂšve qui rate un exercice est montrĂ© du doigt. Il a un mauvais rĂ©sultat » et ce mauvais rĂ©sultat est interprĂ©tĂ© comme une absence de travail ou de volontĂ©. Alors que selon le point de vue des chercheurs, cette erreur est une Ă©tape nĂ©cessaire vers la comprĂ©hension. Le peut mieux faire », culpabilisant et humiliant, si souvent donnĂ© dans nos Ă©coles, nâest jamais considĂ©rĂ© comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă la comprĂ©hension. Comment accepter de tomber, de se relever et dây retourner et de recommencer encore et encore si on nâaccorde aucun crĂ©dit Ă lâerreur et Ă lâĂ©chec ? LâinterprĂ©tation de lâadage bien connu lâerreur est humaine » est multiple selon les cultures. En France, on limite son contenu et on nâencourage pas spĂ©cialement cet autre proverbe, pourtant riche dâenseignement cent fois sur le mĂ©tier remettez votre ouvrage ». Il faudrait peut-ĂȘtre revoir notre interprĂ©tation de lâerreur pour arriver Ă vĂ©ritablement intĂ©grer que celle-ci, avec lâĂ©chec, est une Ă©tape nĂ©cessaire Ă lâapprentissage et Ă la comprĂ©hension. Chapitre 3 â La crise comme fenĂȘtre qui sâouvre Friedrich Hölderlin lĂ oĂč croĂźt le pĂ©ril⊠croĂźt aussi ce qui sauve ». Trop souvent, nous avons tendance Ă voir lâĂ©chec comme une porte qui se ferme. Et si câĂ©tait aussi une fenĂȘtre qui sâouvre ? Car câest dans la difficultĂ© quâon trouve aussi un Ă©tat qui va grandir et qui peut nous aider Ă nous amener vers un nouvel Ă©tat. Chaque problĂšme peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme une opportunitĂ© dĂ©guisĂ©e. LâĂ©chec serait donc la composante indispensable pour rĂ©ussir ou dĂ©couvrir autre chose. Crise » vient du verbe grec Krinein » qui signifie sĂ©parer. Dans la crise, deux Ă©lĂ©ments se sĂ©parent, crĂ©ant ainsi une ouverture, oĂč il sera possible de lire ou dâagir. Câest comme si une crise, une difficultĂ©, un Ă©chec ouvrait une faille ou une fissure qui va permettre Ă un nouvel Ă©tat dâĂ©clore. Les Grecs utilisent le terme Kairos » pour dĂ©signer le moment ou quelque chose de rĂ©el se rĂ©vĂšle Ă nous et dâune maniĂšre inĂ©dite, quâon nâattendait pas, quâon nâavait pas anticipĂ©e. On peut traduire cette opportunitĂ© comme une occasion favorable » ou un moment opportun ». Si donc on considĂšre une pĂ©riode de crise comme un Kairos, alors la crise est considĂ©rĂ©e comme une pĂ©riode pourvoyeuse dâopportunitĂ©s, de nouvelles failles qui vont laisser apparaĂźtre de nouvelles occasions quâon nâaurait pas pu voir sans cette crise. Sans Ă©chec, on reste dans notre petit confort qui fonctionne, empĂȘchant ainsi de voir de nouvelles opportunitĂ©s. Câest grĂące aux crises que lâon va se mettre en mode recherche de solutions ». On a donc ce choix entre subir lâĂ©vĂ©nement ou se mettre en quĂȘte de solutions via la dĂ©couverte, la rencontre, une autre comprĂ©hension. Câest la crise, lâĂ©chec, qui va ĂȘtre source dâenseignements. Aussi, les moments de vie qui rĂ©vĂšlent une crise sont des moments dont on se serait bien passĂ©, quâon souhaite Ă©viter de prime abord. Mais ce sont ceux-lĂ mĂȘme prĂ©cisĂ©ment qui donnent lieu Ă des enseignements. Cela change donc complĂštement la donne et notre relation par rapport Ă lâĂ©chec puisque lâĂ©chec est quelque chose que lâon cherche Ă Ă©viter alors que câest prĂ©cisĂ©ment un Ă©tat que lâon devrait aller chercher. Lâauteur prend lâexemple de la dĂ©pression, maladie bien connue de nos sociĂ©tĂ©s actuelles. Il dĂ©finit la dĂ©pression comme une invitation particuliĂšrement douloureuse Ă ouvrir une fenĂȘtre sur ce que nous ne voulons pas voir ». La dĂ©pression nous force Ă regarder en face lâĂ©cart entre notre existence et ce que nous en attendons ». Dans nos cultures, malheureusement, on nous apprend Ă voir lâĂ©chec comme un fait nĂ©gatif ; il est conseillĂ© dâĂ©viter les Ă©checs, les erreurs, au maximum. On est donc privĂ© des seuls Ă©lĂ©ments sources dâapprentissage⊠Pourrait-on ainsi changer nos habitudes et, face Ă un Ă©chec ou une crise, craint ou avĂ©rĂ©, se dire quâest-ce qui devient intĂ©ressant et qui commence maintenant ? Quâest-ce qui est en train de naĂźtre de cette difficultĂ© ? ». Chapitre 4 â LâĂ©chec pour affirmer son caractĂšre Charles de Gaulle âLa difficultĂ© attire lâhomme de caractĂšre, car câest en lâĂ©treignant quâil se rĂ©alise lui-mĂȘme.â Dans ce chapitre de Les vertus de lâĂ©chec, la talentueuse chanteuse Barbara raconte Ă©galement ses dĂ©buts si difficiles, faits de huĂ©es et de petits boulots, qui lâont menĂ©e Ă un tel talent ; elle rencontre le succĂšs environ 10 ans aprĂšs avoir acceptĂ© un premier boulot de plongeuse. Ce sont les meurtrissures de ces expĂ©riences de lâĂ©chec qui lâont peu Ă peu forgĂ©e. Les Ă©checs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle sont Ă©galement si nombreux alors quâon ne connaĂźt que de lui sa prestance et ses succĂšs. Il a traversĂ© lâentre-deux guerres avec un sentiment de fiasco chevillĂ© au corps. En effet, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, il a connu Ă©chec sur Ă©chec, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est privĂ© de combat » au moment oĂč il se sent prĂȘt Ă combattre. Cette impossibilitĂ© lui fait ressentir un Ă©norme sentiment dâĂ©chec, de passer Ă cĂŽtĂ© de ce quâil avait Ă faire. Ses 5 tentatives dâĂ©vasion ont toutes Ă©chouĂ©. Il dira Ă©galement quâil a souvent eu le sentiment de vivre une vie en dessous de ses attentes. Son premier livre, paru en 1934, ne rencontre pas le succĂšs attendu. Son appel du 18 juin 1940 ne reçoit pas le succĂšs supposĂ©. Ce nâest que fin aoĂ»t 1944, Ă la libĂ©ration de Paris, que Charles de Gaulle rĂ©ussit » et obtient, enfin, la gloire. Abraham Lincoln, prĂ©sident des Etats-Unis, a Ă©galement cumulĂ© les Ă©checs durant plus de 30 ans avant dâarriver au pouvoir. Lâauteur prĂ©cise quâil semblerait que les Ă©checs nous font prendre conscience de notre force de vie. Ce nâest donc pas le seul Ă©lan vital qui a Ă©tĂ© plus fort que lâadversitĂ© mais il sâest nourri des obstacles pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©. Tout comme le lierre, qui continue de grimper sur les murs malgrĂ© les obstacles. Ses racines se dĂ©veloppent et trouvent des ressources au milieu mĂȘme des obstacles naturels. Câest Ă©galement ce qui le rend plus rĂ©sistant. Alors que notre Ă©poque veut nous Ă©viter dâavoir la moindre difficultĂ©, les moins jeunes regardent les jeunes sans comprendre pourquoi ils nâessaient pas, ne tentent pas et nâosent pas. LâĂ©chec est le contraire de la rĂ©ussite mais câest un contraire dont elle a besoin. La rĂ©ussite est donc toujours une succession dâĂ©checs et de succĂšs mais elle nâest jamais un simple enchaĂźnement de succĂšs. Chapitre 5 â LâĂ©chec comme leçon dâhumilitĂ© Steeve Job Le fait dâavoir Ă©tĂ© renvoyĂ© dâApple a Ă©tĂ© la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e » Le mot humilitĂ© » vient du latin humus » qui signifie la terre. Echouer câest souvent, en effet, redescendre sur Terre. Comme si le fait dâavoir de lâhumilitĂ© nous amĂšne Ă redescendre de notre piĂ©destal et Ă nous remettre en question. Selon lâauteur, les entraĂźneurs sportifs savent bien quâil nâexiste rien de pire pour un champion que dâĂȘtre orgueilleux et avoir lâimpression dâĂȘtre intouchable car câest cet Ă©tat qui va les conduire Ă rater un match par exemple. Le doute, au contraire, les pousse Ă se dĂ©passer et Ă activer leur talent. Câest dâarrĂȘter de se croire supĂ©rieur, pour un athlĂšte, qui va lui faire atteindre la supĂ©rioritĂ©. Les artistes et Ă©crivains font Ă©galement rĂ©guliĂšrement cette expĂ©rience le public nâentend parler que des succĂšs mais souvent il existe de nombreux autres Ă©crits et contenus divers qui nâont pas reçu le succĂšs escomptĂ©, voire le moindre Ă©cho. Câest toujours cet Ă©chec qui marque le point de dĂ©part dâune nouvelle direction qui, elle, mĂšnera au succĂšs. LâĂ©chec est considĂ©rĂ© comme la graine qui va permettre dâinsuffler ce quâil faut pour quâon puisse aller plus loin. Steeve Job parle de son renvoi dâApple comme suit. Il dit que cet Ă©chec lâa libĂ©rĂ© de son orgueil, de son arrogance et lâa rendu Ă nouveau crĂ©atif. La crĂ©ativitĂ© se nourrit donc de lâhumilitĂ©. On observe que les savants sont des humains particuliĂšrement humbles en effet, ils Ă©chouent sans cesse. LâĂ©chec nous rend plus humble, lâhumilitĂ© nous rend plus sage. Et câest cette sagesse qui va nous permettre de gagner au final. Peu importe le nombre dâĂ©checs car ils vont Ă chaque fois ĂȘtre source dâenseignement. Si on ressent de lâhumilitĂ© au moment oĂč on Ă©choue, on va pouvoir apprendre de cet Ă©chec. Et ainsi sâouvrir Ă une nouvelle leçon qui va arriver derriĂšre et nous mettre sur la route du succĂšs. Chapitre 6 â LâĂ©chec comme expĂ©rience du rĂ©el EpictĂšte Ce qui dĂ©pend de toi, câest dâaccepter, ou non, ce qui ne dĂ©pend pas de toi » La sagesse stoĂŻcienne prĂ©conise de distinguer ce que je peux changer de ce que je ne peux pas changer. Cette distinction Ă©tant faite, on pourra ensuite se concentrer uniquement sur ce qui est en notre pouvoir de changer. Cette pensĂ©e stoĂŻcienne, qui est aussi une sagesse dâaction, nous prĂ©cise bien quâil est vain de tenter de changer quelque chose sur laquelle on nâa aucun pouvoir, ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Combien de fois, en effet, on lutte contre des choses qui ne dĂ©pendent pas de nous ? Combien de fois remettons-nous notre bonheur ou notre bien-ĂȘtre dans les mains de situations ou de personnes qui ne dĂ©pendent pas de nous ? On sâĂ©puise alors Ă tenter de changer ce qui ne peut pas lâĂȘtre, alors que cette Ă©nergie pourrait ĂȘtre utilisĂ©e Ă une situation sur laquelle on peut agir, intervenir. Marc AurĂšle, citĂ© par lâauteur, conseille de partir de cette distinction ce que je peux changer, de ce que je ne peux pas changer avant toute action identifier ce qui ne dĂ©pend pas de soi et ne pas essayer de changer cela. Il nous faut trouver la volontĂ© de changer ce que lâon peut changer, et la force de ne pas chercher Ă changer ce que lâon ne peut pas changer. Le gain de temps et dâĂ©nergie serait incroyable si on pouvait agir de cette maniĂšre. Certaines personnes agissent dĂ©jĂ ainsi elles expliquent avoir dĂ©cidĂ© dâagir de cette maniĂšre aprĂšs un Ă©chec, ou des Ă©checs successifs. Le contraire de cette sagesse, câest le dĂ©ni du rĂ©el. Et ce dĂ©ni de lâĂ©chec est le meilleur moyen de nâen tirer aucun enseignement. Par exemple, lâauteur partage son expĂ©rience dâenseignant en expliquant que lâĂ©lĂšve qui refuse lâĂ©chec, en arguant que le professeur note nâimporte comment ou en enfouissant sa copie au fond de son sac, ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier de lâenseignement de cette non-rĂ©ussite ». Au lieu de considĂ©rer lâĂ©chec comme un mauvais moment quâil nous faudrait oublier le plus vite possible, lâauteur nous enseigne dans les vertus de lâĂ©chec lâimportance de nous arrĂȘter sur ce moment prĂ©cis, dans nos vies quâil dĂ©crit comme trop hĂątives ». La sagesse stoĂŻcienne nous propose donc un arrĂȘt sur cet Ă©chec, afin de lâaccepter et dâaller vers une nouvelle action. Chapitre 7 â LâĂ©chec comme chance de se rĂ©inventer Nietzsche Deviens qui tu es » Devenir qui lâon est » semble une injonction presque paradoxale⊠mais elle a besoin de toute une vie et surtout dâoser sortir du confort de lâhabitude ». Lâauteur est surpris par ces lycĂ©ens qui sont tĂ©tanisĂ©s Ă lâidĂ©e de sâengager sur une voie qui ne leur correspondra peut-ĂȘtre pas. Il prend lâexemple Charles Darwin biologiste qui a essuyĂ© deux Ă©checs en Ă©tudes de mĂ©decine pour initialement suivre les traces et la volontĂ© de son pĂšre, pour finalement trouver sa propre voie. J. K. Rowling auteur de Harry Potter est Ă©galement un exemple Ă noter et Ă garder en tĂȘte. QuittĂ©e par son mari et ayant perdu son emploi, elle se retrouve seule avec un enfant en bas Ăąge et sans emploi. Elle racontera bien des annĂ©es aprĂšs son succĂšs, que câest en touchant le fond quâelle a trouvĂ© sa vocation. Elle avait, lors de sa vie de salariĂ©e, bien tentĂ© de mettre en application cette envie dâĂ©crire. Sa nouvelle situation de solitude et de manque dâagent, imposĂ©e, lui a offert la possibilitĂ© de changer son regard sur son Ă©chec et lui donna lâoccasion de considĂ©rer diffĂ©remment sa vie. AprĂšs le succĂšs, elle comprit que lâapparente facilitĂ© de sa vie dâavant lâavait dĂ©tournĂ©e de ce pour quoi elle Ă©tait vĂ©ritablement faite. Mais, qui est apparu comme une rĂ©ussite quâaprĂšs la rencontre de plusieurs Ă©checs. Rester dans notre petit confort » peut nous empĂȘcher de trouver ce qui peut nous faire briller. Câest uniquement quand on est dâaccord pour Ă©ventuellement Ă©chouer, que la rencontre avec le succĂšs, câest-Ă -dire, ce qui va nous rendre heureux risque dâarriver. Il faut donc oser quitter un premier stade de confort, pour essuyer des Ă©checs pour enfin arriver au succĂšs. Sartre tel rocher qui manifeste une rĂ©sistance profonde si je veux le dĂ©placer sera au contraire une aide prĂ©cieuse si je veux lâescalader pour contempler le paysage ». Double pouvoir de ce rocher, comme lâĂ©chec a Ă©galement un double pouvoir il est un tremplin pour arriver Ă un autre stade plus Ă©panouissant. La Fail Conference » de San Francisco est lâoccasion, depuis 2009, de prĂ©senter Ă un public toujours plus nombreux, le pouvoir des Ă©checs rencontrĂ©s par des sportifs ou des entrepreneurs qui ont ensuite connu le succĂšs. Ils expliquent le pouvoir de lâĂ©chec, comment celui-ci les a nourris, les a fait se rĂ©inventer en Ă©tant aiguillĂ©s vers lâidĂ©e gagnante, vers une voie qui ne les avait mĂȘme pas effleurĂ©s au dĂ©but de leurs choix initiaux. Les nouveaux entrepreneurs utilisent lâĂ©chec comme une vertu, et ce contact Ă lâĂ©chec leur donne cette capacitĂ© de se rĂ©inventer. LâĂ©chec est donc valorisĂ© comme ouverture du champ des possibles. Chapitre 8 â LâĂ©chec comme acte manquĂ© ou heureux accident Savez-vous que Le crĂ©ateur de la cĂ©lĂšbre marque Honda a Ă©tĂ© dâune mĂ©diocritĂ© affligeante lors de son entretien dâembauche Ă un poste dâingĂ©nieur chez Toyota ? Quâil dĂ©cida alors de fabriquer des scooters⊠Et la marque Honda est nĂ©e. Cet exemple illustre bien que cet Ă©chec » au premier regard est finalement Ă considĂ©rer comme un heureux accident ». Il nâavait nulle conscience de cette envie en lui qui Ă©tait de fonder sa propre entreprise. Un acte qui est ratĂ© est en mĂȘme temps rĂ©ussi. RatĂ© du point de vue de lâintention consciente mais rĂ©ussi du point de vue du dĂ©sir inconscient ». Selon Freud lâacte manquĂ©, câest lâinconscient qui rĂ©ussit Ă sâexprimer ». Les lapsus sont des ratĂ©s langagiers qui nous permettent de rĂ©ussir Ă formuler ce que nous Ă©chouons Ă exprimer. Pas de surprise donc Ă ce que nous nous surprenions Ă vivre des rĂ©pĂ©titions qui ne nous conviennent pas car elles rĂ©vĂšlent lâexpression rĂ©ussie de notre inconscient. Michel Tournier a Ă©chouĂ© plusieurs fois Ă lâagrĂ©gation de philosophie mais est ensuite devenu lâun des plus grands romanciers du XXe siĂšcle. Il semble que le couple Echec / RĂ©ussite » se produise Ă nouveau. Que sans Ă©chec prĂ©alable, point de rĂ©ussite. Les psychologues proposent aussi de ne pas considĂ©rer les Ă©checs » comme des accidents mais comme des manifestations de dĂ©sir cachĂ© ». De mĂȘme, doit-on considĂ©rer un problĂšme » comme tel ou comme une opportunitĂ© ? Il faut cependant changer son regard sur lâacte vĂ©cu et y poser un regard neuf, lâaccepter comme une opportunitĂ©, une manifestation de changement. Le propre de lâinconscient est que nous ne voulons pas voir, pas savoir. Y a-t-il des succĂšs qui sont en fait des Ă©checs ? Question pertinente⊠Chapitre 9 â pourquoi lâĂ©chec fait-il si mal ? Lao-Tseu LâĂ©chec est aux fondements de la rĂ©ussite » Ce chapitre nous montre bien Ă quel point la culture dans laquelle on baigne Ă toute son importance. Selon lâauteur, en Europe, la culture de lâerreur est trop peu dĂ©veloppĂ©e ; nous confondons lâĂ©chec de notre projet pour celui de notre personne ». Selon Freud, lâenfant doit ĂȘtre confrontĂ© Ă plusieurs figures dâidentification diffĂ©rentes pour oser lâaudace. Il doit se confronter Ă diffĂ©rents exemples. LâĂ©chec vient fissurer notre carapace sociale, selon lâauteur. La faillite dâun entrepreneur est toujours trĂšs mal vĂ©cue en France. Lâauteur parle de la douleur de lâĂ©chec car celui-ci vient fissurer notre image sociale » qui agit comme une carapace ». Alors que câest cette mĂȘme image sociale qui nous rĂ©duit et nous rend comme accrochĂ© Ă une image paralysante. Elle nous fige dans un monde, un milieu, un systĂšme de pensĂ©e et de comportement. Lâexemple est marquĂ© par les individus qui ont des hauts postes et qui sont finalement cloisonnĂ©s dans des schĂ©mas de pensĂ©e. Chapitre 10 â Oser, câest oser lâĂ©chec RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et vas vers ton risque » Chaque rĂ©ussite dĂ©marre par une prise de risque et donc une possibilitĂ© dâĂ©chec. Elon Musk a fait le pari audacieux des voitures Ă©lectriques. Il ne sâagit pas dâun choix, selon lâauteur, mais dâune dĂ©cision. Lâauteur distingue entre dĂ©cision et choix. Pour lui, la dĂ©cision est lâaudace de la prise de risque ; alors quâun choix est raisonnĂ©, expliquĂ©, voire aseptisĂ© et ne comporte aucune audace, donc pas de risque. La souffrance exprimĂ©e par les hauts cadres en entreprise qui suivent des process », en sont un exemple direct. Les process » sont pratiques pour lâentreprise, car chaque salariĂ© est ainsi remplaçable. Mais la crĂ©ativitĂ© nâa en aucun cas sa place dans le process ». Le problĂšme est que ces hauts cadres ne formulent jamais de crĂ©ativitĂ©, ni dâaudace. Ils se retrouvent en dĂ©pression car ils se sentent inutiles. Toutes leurs aspirations sont Ă©touffĂ©es et refoulĂ©es. Chaque audacieux qui rĂ©ussit, et dont on connaĂźt souvent uniquement les rĂ©ussites, ont vĂ©cu Ă©normĂ©ment dâĂ©checs. Richard Bronson, homme dâaffaires britannique, en connaĂźt un rayon avec certes des rĂ©ussites phĂ©nomĂ©nales mais Ă©galement des Ă©checs cuisants. Sa carriĂšre relatĂ©e dans sa biographie dĂ©marre par un Ă©chec retentissant. Il semble prĂ©senter lui-mĂȘme ses Ă©checs comme des moments presque drĂŽles », ou en tout cas, pleins de vie. Richard Bronson les audacieux ne vivent pas longtemps, mais les autres ne vivent pas du tout ». Selon lâauteur, le vĂ©ritable Ă©chec serait de nâen avoir vĂ©cu aucun ». En effet, ne pas connaĂźtre lâĂ©chec câest finalement lâassurance dâĂȘtre restĂ© dans sa zone balisĂ©e, de ne jamais avoir rien tentĂ©. DĂšs que lâon prend le risque de tester, câest quâon commence Ă innover, Ă avoir de lâaudace et quâon se sent vivant et alerte. Câest de ces pĂ©riodes quâon ressort le plus de plaisir. Câest en se confrontant Ă la rĂ©alitĂ©, quâon va avoir le recul nĂ©cessaire et donc la possibilitĂ© de peaufiner et dâamĂ©liorer pour atteindre le mieux. Il ne faut pas laisser tomber mais y retourner et ajuster Ă chaque fois pour arriver au final Ă quelque chose quâon nâaurait jamais pensĂ© pouvoir crĂ©er, si on nâavait pas osĂ© ĂȘtre audacieux, y croire et oser rater, oser lâĂ©chec. Plus on va prendre de risque, plus on va ĂȘtre audacieux et plus on va obtenir de risque et plus on va obtenir de vie. Chapitre 11 â Comment apprendre Ă oser ? Mark Twain DĂ©tournez-vous de ceux qui dĂ©couragent vos ambitions » Comment et Pourquoi oser ? Selon lâauteur, on ne naĂźt pas audacieux mais on le devient au fur et Ă mesure des essais, des Ă©checs et des rĂ©ussites. Il faut toujours aller plus loin dans ses essais. Il sâagit dâune conquĂȘte », comme le prĂ©cise lâauteur. 3 conditions pour lâaudace selon lâauteur avoir de lâexpĂ©rience, accroĂźtre sa compĂ©tence, maĂźtriser sa zone de confort pour en sortir. » En effet, celui qui na que peu dâexpĂ©rience ne peut pas se rĂ©fĂ©rer Ă grand-chose et a tendance Ă y revenir en permanence. Il ne possĂšde pas dâautre point de comparaison. Celui qui a une grande expĂ©rience ne peut pas non plus balayer lâensemble de ses expĂ©riences et est donc plus Ă mĂȘme de se laisser porter par son intuition ». Xavier Niel parle de son expĂ©rience et explique son passĂ© scolaire difficile. Pour lui, ce qui a Ă©tĂ© le dĂ©clic, le dĂ©clencheur, a Ă©tĂ© son premier ordinateur offert Ă lâĂąge de 15 ans pour NoĂ«l. Il sâest dĂ©couvert une compĂ©tence qui lui a permis de se sentir audacieux par la suite. Lâauteur nous montre aussi que de nombreux artistes prennent exemple sur des pairs qui ont rĂ©ussi. Ainsi, Picasso se serait inspirĂ© de Velasquez ou CĂ©zanne, non pas dans leur style mais dans leur maniĂšre dâagir, dans leur audace. Brassens Ă©galement est inspirĂ© par Charles TrĂ©net, Barbara par Edith Piaf, Ă lâĂ©poque. Se rendre compte que des choses ont Ă©tĂ© possibles par dâautres, rend audacieux. Lorsquâon manque dâaudace, on peut aussi sâinspirer des grands, de ceux qui ont osĂ© et rĂ©ussi car eux vous font comprendre que câest aussi possible et rĂ©alisable pour vous-mĂȘme. Des proches qui croient sincĂšrement en nous reprĂ©sentent un puissant moteur qui va nous permettre dâavoir encore plus dâaudace. Lâauteur fustige lâĂ©poque actuelle qui met Ă lâhonneur des personnes sans talent, au travers des magazines people, cette espĂšce dâode Ă la mĂ©diocritĂ© qui risque, selon lui, dâĂ©touffer notre propre audace et crĂ©ativitĂ© car nous nâavons plus personne Ă admirer. Attention Ă©galement Ă ne pas se laisser bloquer par trop de perfectionnisme, vĂ©ritable frein Ă lâaudace ! Ainsi, la sociĂ©tĂ© Google nâarrĂȘte pas de proposer des innovations qui ne trouvent pas toujours leur public. La politique de Google est dâessayer beaucoup, dâĂ©chouer beaucoup, pour rĂ©ussir. Les exemples de produits ou de services foisonnent et ne sont pas forcĂ©ment connus de tout le monde les Google glaces » interrompues en 2015, Google Wave », Google Answer », etc. Ces Ă©checs permettent aussi Ă Google de rĂ©cupĂ©rer de nombreuses informations sur leur marchĂ©, leur audience, etc. Ainsi, la sociĂ©tĂ© avance par meilleure connaissance de son public. Plus on rate, plus on a de chance que ça marche ». Les 4 axes, selon lâauteur, pour oser, sont AccroĂźtre sa compĂ©tence ; Admirer lâaudace des autres ; Ne pas ĂȘtre trop perfectionniste ; Se souvenir, que lâĂ©chec, sans audace, fait particuliĂšrement mal. Ajoutons que les lectures, les aventures rĂ©elles des personnes inspirantes sont puissantes. Il faut ensuite se lancer et accepter lâĂ©chec. Chapitre 12 â LâĂ©chec de lâĂ©cole Montaigne Enseigner, ce nâest pas remplir un vase, câest allumer un feu » Lâauteur prĂ©sente dans ce chapitre sa pensĂ©e sur lâĂ©cole française. LâĂ©cole française nâenseigne pas le cĂŽtĂ© vertueux de lâĂ©chec et manque ainsi, selon lâauteur, son rĂŽle. LâĂ©lĂšve est maintenu dans le manque de crĂ©ativitĂ©, dans le sentiment de ne pas ĂȘtre assez » assez bien assez beau, assez intelligent, etc.. Les Ă©lĂšves, continue lâauteur dans sa critique, ne sont pas encouragĂ©s, ni fĂ©licitĂ©s dans leur Ă©chec, dans la maniĂšre de sâĂȘtre trompĂ©s ». Est-ce que noter un peut mieux faire » sur un bulletin de note peut amener vĂ©ritablement un Ă©lĂšve Ă avoir envie de se surpasser, de sâamĂ©liorer ? Montrer Ă un Ă©lĂšve que son Ă©chec » est original et peut augurer de succĂšs futurs aurait un tout autre impact sur lâĂ©lĂšve et sur son dĂ©sir de recommencer et dâapprendre diffĂ©remment, de dĂ©couvrir des terrains de tentatives, des envies de tests et de dĂ©couvertes, qui eux, sont des tremplins vers la rĂ©ussite. La confiance sâinstalle et lâĂ©lĂšve apprend trĂšs vite et bien mieux. Savoir quâon a des compĂ©tences change complĂštement la donne et motive les Ă©lĂšves. En France, on ne sâarrĂȘte pas sur lâĂ©chec, qui semble tabou et sans valeur au lieu de lâencourager et fĂ©liciter cet Ă©chec. En France encore, lâĂ©lĂšve reçoit sa note devant tous les autres, chose non possible aux Etats-Unis. La Finlande semble ĂȘtre le champion de la motivation. Les Finlandais ont jusquâĂ lâĂąge de 9 ans pour apprendre Ă lire, les premiĂšres notes apparaissent Ă 11 ans. Les enseignants finlandais ont une grande libertĂ© de trouver leur propre mĂ©thode dâenseignement. En France encore, au cours des conseils de classe, les professeurs soulignent les faiblesses des Ă©lĂšves dans leur matiĂšre au lieu de souligner les excellents rĂ©sultats dans les autres. Encore une fois, on va souligner ce qui ne va pas au lieu de regarder et fĂ©liciter ce qui va. Dans le monde professionnel, il en est de mĂȘme. Nos supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques nous rappellent souvent ce qui ne va pas et ne regardent pas ce qui va, mĂȘme si ce qui va est souvent largement supĂ©rieur Ă ce qui doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©. Cette vision des choses nous fait nous questionner aussi sur que faut-il faire ou avoir pour rĂ©ussir son existence ? ». Faut-il ĂȘtre moyen partout ou assumer sa singularitĂ© ? » Nietzsche se pose la question suivante, non pas Que sais-je ? » mais Que vais-je faire de ce que je sais ? ». Que faire des connaissances que jâai ? Les accumuler pour me rassurer ou bien de me lancer dans lâaction ? Chapitre 13 â RĂ©ussir ses succĂšs Jusquâici, on a parlĂ© des Ă©checs et du fait de ne pas se laisser arrĂȘter par ses Ă©checs. Maintenant on parle des succĂšs. En effet, il peut y avoir un cĂŽtĂ© pernicieux dans le succĂšs, qui peut nous arrĂȘter, nous stopper, devenant ainsi victimes de notre succĂšs. Le succĂšs peut nous faire rester dans une voie qui est toujours la mĂȘme. On peut mĂȘme se dĂ©finir par notre succĂšs au lieu de continuer Ă chercher, Ă avancer, Ă tĂątonner, Ă continuer nos recherches. Autant il ne sâagit pas de sâidentifier Ă nos Ă©checs, autant il ne faut pas non plus sâidentifier Ă nos succĂšs ! On peut apprĂ©cier nos succĂšs mais sans sy arrĂȘter dĂ©finitivement. Steeve Job restez fou, restez affamĂ©, restez insatiable ». Lâauteur souligne lâimportance de rester ouvert et de continuer Ă crĂ©er. Tout comme lâĂ©chec. Certains grands sportifs ou entraĂźneurs ne sâarrĂȘtent pas aux succĂšs et continuent ainsi de rechercher des stratĂ©gies pour continuer Ă innover, Ă inventer pour de nouveau ĂȘtre les meilleurs et ne pas copier ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait. Lâauteur nous invite Ă continuer Ă tester, Ă innover et Ă ne pas sâendormir sur nos succĂšs. La crĂ©ation produit le plaisir et elle nous redĂ©finit. Pour rĂ©ussir ses succĂšs, il semble falloir les considĂ©rer comme nos Ă©checs. Les savourer certes, mais ne pas sây attarder plus que ça et ne pas les considĂ©rer comme acquis, comme la recette Ă appliquer sans relĂąche. Il faut au contraire, continuer de tester et dâinventer. Chapitre 14 â La joie du combattant Corneille A vaincre sans pĂ©ril, on triomphe sans gloire » Cette cĂ©lĂšbre formule de Corneille dans Le Cid nous rappelle que le bonheur ne peut ĂȘtre atteint sans Ă©chec. Il faut avoir goutĂ© de la lutte, du combat, de lâĂ©chec pour rĂ©ussir Ă savourer la rĂ©ussite. AndrĂ© Agassi, dans son livre autobiographique Open, raconte sa pĂ©riode noire de descente aux enfers suivie par une renaissance dĂ©clenchĂ©e par sa confrontation avec lâaccident grave de la fille de son meilleur ami. Face Ă la douleur de celui-ci, Agassi Ă©prouve une soudaine rage et envie de vivre qui va le pousser Ă revenir Ă la vie. Il reconsidĂšre la vie sous un angle complĂštement diffĂ©rent et sait maintenant pourquoi il dĂ©cide de reprendre sa vie en main et le tennis il veut crĂ©er une fondation pour les enfants dĂ©favorisĂ©s et la financer. Ce retour en pole position » nĂ©cessite souffrance et courage. Mais il ne poursuit dorĂ©navant plus le rĂȘve de son pĂšre mais son propre dĂ©sir ». De retour au sommet de la gloire, Agassi remercie ses Ă©checs passĂ©s qui, sans les avoir vĂ©cus, ne lui auraient pas permis de goĂ»ter Ă nouveau Ă ce bonheur extrĂȘme. John Travolta, suite Ă de nombreuses critiques importantes, revient Ă©galement au succĂšs avec le superbe film de Tarantino dans Pulp Fiction ». Ces scĂšnes aussi belles effectuĂ©es par Travolta sont uniquement dues aux Ă©checs et dĂ©convenues passĂ©es. La lutte et lâĂ©chec, lâadversitĂ©, permettent dâatteindre le bonheur et le plaisir des petites joies quotidiennes. La joie a besoin de lâadversitĂ© pour se vivre et se faire ressentir. La joie a besoin dâĂȘtre menacĂ©e pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e. La prise de risque, qui est contraire Ă la tiĂ©deur si souvent recherchĂ©e, permet ainsi de ressentir le bonheur. LĂ©onard de Vinci et son Ćuvre magnifique⊠cette fureur crĂ©atrice qui lâhabite a Ă©tĂ© le fruit de doutes, de souhaits maintes fois ressentis de renoncement et reprise dâessais, puis dâhĂ©sitations⊠pour donner place Ă ces merveilles artistiques et technologiques reconnues dans le monde entier. Chapitre 15 â Lâhomme, cet animal qui rate Bergson Lâhomme est le seul animal dont lâaction soit mal assurĂ©e, qui hĂ©site et tĂątonne, qui forme des projets avec lâespoir de rĂ©ussir et la crainte dâĂ©chouer » Lâauteur se demande ici si certains Ă©checs peuvent ne rien nous apprendre ? Existe-t-il des Ă©checs dont on ne se relĂšve pas ? Le parallĂšle entre lâanimal et lâhomme est flagrant lâanimal ne rate jamais alors que lâhomme nâa pas lâinstinct naturel suffisamment fort. Ce sont donc ses Ă©checs successifs qui vont lui apprendre. Nos programmations humaines ne sont pas les mĂȘmes que celles des animaux. Le jeune enfant aura besoin de 2000 chutes pour apprendre Ă marcher. Alors que le jeune poulain peut marcher quelques heures aprĂšs sa naissance. Selon certaines Ă©tudes scientifiques, le fĆtus humain naĂźtrait trop tĂŽt. Pour progresser, le jeune humain a besoin dâĂ©checs et de tentatives, de lâexpĂ©rience de ses aĂŻeux. Mais les progressions atteintes seront immenses par rapport aux jeunes animaux. Savoir vivre, pour le jeune humain, câest savoir faire quelque chose de ses ratĂ©s ». Le renard saura dĂ©tecter quelle baie est nocive pour lui aprĂšs quelques dĂ©boires. Mais les apprentissages des animaux sont minimes au regard de ce quâils savent dâinstinct dĂ©tecter. Ils ne peuvent pas non plus transmettre leur expĂ©rience aux gĂ©nĂ©rations suivantes. Selon Freud, les liens humains sont créés pour faire face Ă notre dĂ©tresse de naissance prĂ©coce. Contrairement aux liens familiaux animaux qui suivent une toute autre rĂšgle. Câest notre Ă©chec de la nature en notre espĂšce humaine qui nous fournit en mĂȘme temps toute notre grandeur. Câest notre Ă©tat dâanimal ratĂ© » qui fait de nous des ĂȘtres capables de crĂ©ativitĂ©, de sublimation. Nous pouvons certes rater mais sommes capables de rebondir, analyser nos Ă©checs er pouvons progresser. Câest parce que nous savons faire une force de nos Ă©checs, que nous nous distinguons des bĂȘtes. Chapitre 16 â Notre capacitĂ© de rebond est-elle illimitĂ©e ? Quelles sont nos diffĂ©rentes capacitĂ©s de rebond ? 1Ăšre option choisir son camp entre psychologues et thĂ©rapies comportementales Deux Ă©coles sâopposent les thĂ©rapeutes comportementalistes et les psychologues freudiens ou lacaniens. Les premiers pensent vain le fait de sâallonger pendant des annĂ©es pour rĂ©soudre ses Ă©checs. Ils proposent dâautres outils. Changer ses reprĂ©sentations, apprendre Ă voir le verre Ă moitiĂ© plein et se reprogrammer vers le succĂšs. Les seconds reprochent aux premiers de ne pas considĂ©rer lâinconscient. Ou encore de dĂ©placer le symptĂŽme et de condamner le patient Ă la rĂ©pĂ©tition. 2Ăšme option sĂ©parer les Ăąges de la vie en privilĂ©giant vers 20 ans une forme dâivresse, puis laisser passer quelques annĂ©es pour passer sur le divan » pour commencer Ă se poser des questions. 3Ăšme option, la plus sĂ©duisante selon lâauteur tenter de dĂ©passer les oppositions, se rĂ©inventer le plus possible, renaitre de ses Ă©checs, utiliser les bifurcations et les rebonds » pour se rapprocher le plus possible de qui on est. Lâauteur dĂ©cortique la cĂ©lĂšbre phrase de Nietzsche deviens qui tu es ». Ne pas se laisser enfermer par nos Ă©checs mais en faire des opportunitĂ©s Rester fidĂšle Ă ce qui nous rend singulier, notre cĂŽtĂ© unique. La seule chose quâon pourrait avoir Ă se reprocher câest dâavoir cĂ©dĂ© sur son dĂ©sir, de ne pas lâavoir suivi. Certains perdent tellement de temps et dâĂ©nergie Ă cacher ce quâils sont vĂ©ritablement quâils nâont plus assez dâĂ©nergie Ă devenir ce et ceux quâils doivent devenir. Notre capacitĂ© de rebond, mĂȘme sans ĂȘtre illimitĂ©e, reste Ă©norme. A nous de prendre acte de nos Ă©checs et dâapprendre Ă les faire fructifier pour rĂ©ussir notre vie tout entiĂšre. Conclusion sur âLes vertus de lâĂ©checâ Les vertus de lâĂ©chec est un puissant essai sur lâutilitĂ© et la puissance de lâĂ©chec. Chaque chapitre aborde une vision positive de rater. Quâil sâagisse dâun moyen de grandir, dâapprendre, de dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©, bref de rĂ©ussir, mais diffĂ©remment. A la fin du livre, on nâose mĂȘme plus parler dâĂ©chec ! Tout semble Ă revoir. Les vertus de lâĂ©chec est un condensĂ© dâoptimisme. Il devrait ĂȘtre Ă conseiller Ă tous, de lâĂ©tudiant Ă lâentrepreneur, en passant par lâamoureux Ă©conduit. Points forts du livre Les vertus de lâĂ©chec Les vertus de lâĂ©chec est un livre haletant, qui se dĂ©vore parfois presque comme un roman ; Persuasion de lâauteur par ses exemples trouvĂ©s et illustrĂ©s de cĂ©lĂ©britĂ©s ; Chaque chapitre dĂ©taille un aspect de lâĂ©chec, qui peu Ă peu nous fait reconsidĂ©rer ce thĂšme dans sa globalitĂ© ; Les citations sont excellentes et illustrent parfaitement le chapitre dĂ©veloppĂ©. Point faible du livre Les vertus de lâĂ©chec Certaines rĂ©fĂ©rences aux philosophes antiques peuvent parfois apparaĂźtre un peu lointaines, abstraites. La note de Eric Goyer du blog Vivre sans peur Avez-vous lu le livre âLes vertus de lâĂ©checâ de Charles PĂ©pin ? Combien le notez-vous ? 8 votes, moyenne 4,38 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre âLes vertus de lâĂ©checâ Visitez Amazon et achetez le livre âLes vertus de lâĂ©checâ Poche Eric Goyer de Vivre Sans Peur Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article les vertus de lĂ©chec, les vertus de lĂ©chec rĂ©sumĂ©, Charles PĂšpin a affirmĂ© que celui qui n\a point Ă©chouĂ© a ratĂ© sa vie ?, https//des-livres-pour-changer-de-vie com/les-vertus-de-lechec/, Le rĂŽle de lĂ©chec en philosophieSi c'est un homme" est un trĂšs beau tĂ©moignage, poignant et instructif. Il est, par ailleurs, trĂšs bien Ă©crit avec une grande poĂ©sie et des nombreuses thĂšses sur l'esprit humains. Je le conseille a toute personne Ă partir de 12 ans qui aurait envie d'en apprendre plus sur le gĂ©nocide.
Quel est le meilleur rĂ©sumĂ© de Laudato Siâ ? Il existe toute une panoplie dâoptions. Mais, pour ĂȘtre clair, la meilleure maniĂšre de comprendre pleinement Laudato Siâ et les enseignements du pape François, ce nâest pas en lisant un rĂ©sumĂ© de Laudato Siâ, mais en lisant ou en Ă©tudiant la lettre encyclique de 184 pages. Pour rĂ©ellement saisir les messages du pape François, vous devrez lire Laudato Siâ plus dâune fois. Toutefois, il peut Ă©galement sâavĂ©rer utile de relire un rĂ©sumĂ© de Laudato Siâ de temps en temps et de vous rappeler comment le pape François, sâappuyant sur des milliers dâannĂ©es dâenseignement de lâĂglise Catholique, nous appelle tous Ă vivre notre foi en prenant soin de notre maison commune. Ci-dessous, le Mouvement Laudato Siâ a compilĂ© un certain nombre de rĂ©sumĂ©s de Laudato Siâ trĂšs utiles qui, une fois mis en pratique, vous aideront Ă donner vie Ă lâencyclique du pape François dans votre communautĂ©. Nous partageons Ă©galement notre propre rĂ©sumĂ© de Laudato Siâ pour expliquer ce quâest Laudato Siâ, pourquoi cette encyclique est si importante et comment nous pouvons donner vie Ă Laudato Siâ. RĂ©sumĂ© de Laudato Siâ â Quâest-ce que Laudato Siâ ? Laudato Siâ est une encyclique du pape François publiĂ©e en mai 2015. Elle se concentre sur la protection de lâenvironnement naturel et de toutes les personnes, ainsi que sur des questions plus larges concernant la relation entre Dieu, les humains et la Terre. Le sous-titre de lâencyclique, Sur la sauvegarde de la maison commune », renforce ces thĂšmes clĂ©s. Une encyclique est une lettre publique rĂ©digĂ©e par le pape et enrichissant lâenseignement de lâĂglise Catholique sur un sujet spĂ©cifique, souvent en rĂ©action Ă lâactualitĂ©. Laudato Siâ sâadresse â Ă chaque personne qui habite cette planĂšte â LS 3. Elle sâinscrit donc dans un dialogue continu au sein de lâĂglise catholique et entre les catholiques et le reste du monde. Quâest-ce que veut dire Laudato Siâ ? Le titre dâune encyclique est traditionnellement constituĂ© des premiers mots du document. Cela veut dire que les encycliques ne sont pas dotĂ©es dâun titre Ă part entiĂšre, mais que leur nom leur est attribuĂ© par la phrase dâouverture qui bien souvent indique un des thĂšmes principaux de la lettre. Les premiers mots de Laudato Siâ sont en italien et peuvent ĂȘtre traduits par âlouĂ© sois-tuâ. Ils proviennent du âCantique des crĂ©aturesâ de Saint François dâAssise qui ouvre lâencyclique dans laquelle le saint rend grĂące Ă Dieu Ă travers une mĂ©ditation sur la bontĂ© du soleil, du vent, de la Terre, de lâeau et dâautres forces naturelles. Le choix de ce passage pour dĂ©buter Laudato Siâ nous rappelle que tout croyant devrait non seulement respecter la Terre mais Ă©galement cĂ©lĂ©brer et honorer Dieu Ă travers son engagement en faveur de la crĂ©ation. Quelles sont les sections principales de Laudato Siâ ? Laudato Siâ est divisĂ© en six chapitres et chacun dâentre eux peut ĂȘtre lu en 20 Ă 30 minutes. Le âPremier chapitre Ce qui se passe dans notre maisonâ rĂ©sume lâampleur des problĂšmes actuels liĂ©s Ă lâenvironnement. Y sont abordĂ©es des questions telles que la pollution, le changement climatique, la raretĂ© de lâeau, la perte de biodiversitĂ© et lâinĂ©galitĂ© planĂ©taire. Le âDeuxiĂšme chapitre lâĂvangile de la CrĂ©ationâ puise sa sagesse dans la Bible. Les rĂ©cits de la CrĂ©ation dans la GenĂšse sont interprĂ©tĂ©s comme une incitation Ă la culture responsable et Ă la protection de la nature. Les tentatives passĂ©es de justifier la domination absolue de lâhomme sur les autres espĂšces ne sont pas une interprĂ©tation correcte de la Bible » LS 67. Le monde naturel est en outre dĂ©peint comme un don, un message et un hĂ©ritage commun Ă tous les peuples. Le TroisiĂšme chapitre La racine humaine de la crise Ă©cologique » explore les tendances sociales et les idĂ©ologies Ă lâorigine des problĂšmes environnementaux. Il sâagit notamment de lâutilisation irrĂ©flĂ©chie de la technologie, de la volontĂ© de manipuler et de contrĂŽler la nature, de lâidĂ©e que lâhomme est sĂ©parĂ© de lâenvironnement, des thĂ©ories Ă©conomiques Ă©troites et du relativisme moral. Le âQuatriĂšme chapitre une Ă©cologie intĂ©grale » prĂ©sente la principale solution de lâencyclique aux problĂšmes sociaux et environnementaux actuels. LâĂ©cologie intĂ©grale soutient que les humains font partie dâun monde plus vaste et appelle Ă des solutions intĂ©grales qui prennent en compte les interactions des systĂšmes naturels entre eux et avec les systĂšmes sociaux » LS 139. Alors que lâĂ©tude des Ă©cosystĂšmes sâest durablement ancrĂ©e dans la science de lâĂ©cologie, lâĂ©cologie intĂ©grale Ă©largit ce paradigme pour considĂ©rer les dimensions Ă©thiques et spirituelles de la façon dont les humains sont censĂ©s se comporter les uns avec les autres, et envers le monde naturel â en sâappuyant sur la culture, la famille, la communautĂ©, les vertus morales, la religion et le respect du bien commun. Le âCinquiĂšme chapitre quelques lignes dâorientation et dâactionâ applique le concept dâĂ©cologie intĂ©grale Ă la vie politique. Il appelle Ă des accords internationaux pour protĂ©ger lâenvironnement et aider les pays Ă faible revenu, Ă de nouvelles politiques nationales et locales, Ă un processus dĂ©cisionnel inclusif et transparent, et Ă une Ă©conomie ayant pour objectif le bien de tous. Enfin, le âSixiĂšme chapitre Ă©ducation et spiritualitĂ© Ă©cologiquesâ clĂŽt lâencyclique avec des idĂ©es dâapplication dans la vie personnelle. Il recommande un style de vie moins axĂ© sur le consumĂ©risme et plus sur des valeurs intemporelles et immuables/ durables. Il appelle Ă lâĂ©ducation Ă lâenvironnement, Ă la joie trouvĂ©e dans son environnement personnel direct, Ă lâamour civique, Ă la pratique des sacrements et Ă une conversion Ă©cologique » dans laquelle la rencontre avec JĂ©sus conduit Ă une communion plus profonde avec Dieu, les autres et le monde de la nature. En savoir plus quel est le meilleur rĂ©sumĂ© de Laudato Siâ ? Quel est le lien entre Laudato Siâ et les prĂ©cĂ©dents enseignements catholiques ? Le pape François nâest pas le premier pape Ă aborder les questions environnementales. Le pape saint Jean-Paul II a enseignĂ© Ă de nombreuses reprises le devoir dâintendance envers la nature. Par exemple, dans son encyclique Centesimus Annus de 1991, Jean-Paul II a Ă©crit que la nature est un don de Dieu et que les humains doivent coopĂ©rer avec Dieu pour promouvoir lâĂ©panouissement bien ordonnĂ© de lâenvironnement CA 37. En outre, Centesimus Annus soulignait le lien entre lâĂ©cologie naturelle et lâĂ©cologie humaine » CA 38, anticipant le concept dâĂ©cologie intĂ©grale de Laudato Siâ. Le pape BenoĂźt XVI a fait Ă©cho Ă ces mĂȘmes enseignements au cours de son pontificat, par exemple dans son encyclique Caritas in Veritate de 2009 voir CV 48-52. Laudato Siâ prĂ©sente une vision dâune approche intĂ©grĂ©e du souci de toutes les personnes et de lâenvironnement qui trouve ses racines dans les Ăcritures et lâhistoire de la pensĂ©e catholique, en particulier dans la tradition de la doctrine sociale de lâĂglise, qui remonte Ă la fin du XIXe siĂšcle. En outre, les universitaires et les militants catholiques ne mĂąchent pas leurs mots sur le lien entre les questions sociales et environnementales depuis de nombreuses annĂ©es. Ce qui est unique dans Laudato Siâ, câest la façon dont le pape François dĂ©veloppe et approfondit ces thĂšmes de maniĂšre trĂšs visible, en consacrant une encyclique entiĂšre Ă ce sujet Ă un moment oĂč le monde entier sâengage activement dans la recherche dâun environnement durable. Quâest-ce que Laudato Siâ dit Ă propos du changement climatique ? Le changement climatique est un des principaux sujets associĂ©s Ă Laudato Siâ, tant parce que lâencyclique explique en dĂ©tail la nĂ©cessitĂ© morale de le combattre que parce que la menace de la crise climatique nâa fait que sâaccentuer depuis la publication de lâencyclique. Laudato Siâ soutient le âconsensus scientifique trĂšs solideâ selon lequel le changement climatique est un fait, ainsi quâil est prouvĂ© que les activitĂ©s humaines constituent la premiĂšre cause de ce rĂ©chauffement LS 23. Le changement climatique constitue âlâun des principaux dĂ©fis actuels pour lâhumanitĂ©â LS 25. En outre, lâencyclique souligne lâinadĂ©quation majeure des efforts jusquâĂ prĂ©sent entrepris pour attĂ©nuer le changement climatique. Ceci est dĂ» au fait que âbeaucoup de ceux qui dĂ©tiennent plus de ressources et de pouvoir Ă©conomique ou politique semblent surtout sâĂ©vertuer Ă masquer les problĂšmes ou Ă occulter les symptĂŽmesâ LS 26. Plusieurs façons de faire face Ă lâurgence climatique et Ă la crise de la biodiversitĂ© sont soulignĂ©es. On retrouve parmi celles-ci une rĂ©duction radicale des Ă©missions de carbone et dâautres gaz Ă effet de serre, le dĂ©veloppement des sources dâĂ©nergie renouvelables et des capacitĂ©s de stockage correspondantes, et le passage Ă des mĂ©thodes de production et de transport efficaces sur le plan Ă©nergĂ©tique LS 26. Un passage du charbon et du pĂ©trole Ă lâĂ©nergie solaire et Ă©olienne pourrait par exemple constituer une traduction de ces recommandations. La protection accrue des forĂȘts tropicales est Ă©galement abordĂ©e LS 38-39. Quâest-ce que Laudato Siâ dit Ă propos des pauvres ? Un des thĂšmes principaux de Laudato Siâ est que les efforts visant Ă attĂ©nuer le changement climatique et Ă aider les personnes en situation de pauvretĂ© ne doivent pas ĂȘtre opposĂ©s les uns aux autres, mais au contraire sâinscrire dans un mĂȘme projet. Il ne serait pas juste de rĂ©duire les Ă©missions dâune façon qui nuirait aux personnes en marge de notre sociĂ©tĂ© ou qui placerait un fardeau insupportable sur les Ă©paules des pays les plus pauvres. Ainsi quâil est Ă©crit dans lâencyclique âIl nây a pas deux crises sĂ©parĂ©es, lâune environnementale et lâautre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilitĂ©s de solution requiĂšrent une approche intĂ©grale pour combattre la pauvretĂ©, pour rendre la dignitĂ© aux exclus et simultanĂ©ment pour prĂ©server la natureâ LS 139. Les pays Ă faible revenu vont probablement subir les pires effets du changement climatique et ont besoin dâune aide financiĂšre pour effectuer la transition vers des pratiques durables LS 25. Il est donc du devoir des pays riches de montrer lâexemple en rĂ©duisant leurs propres Ă©missions et en mettant des fonds Ă la disposition des pays en dĂ©veloppement qui cherchent Ă faire de mĂȘme LS 170-173. Laudato Siâ note Ă©galement comment le changement climatique provoquera une augmentation du nombre de migrants quittant des foyers dĂ©truits par la dĂ©gradation de lâenvironnement et appelle les gens Ă accueillir et Ă soutenir ces rĂ©fugiĂ©s environnementaux LS 25. Quâest-ce que Laudato Siâ demande aux gens de faire ? Le sixiĂšme chapitre de Laudato Siâ prĂ©sente les Ă©tapes quâune personne peut franchir dans le processus dâune conversion Ă©cologique. On retrouve parmi celles-ci la priĂšre et la contemplation, lâapprentissage de la nature, lâobservance du jour de repos du sabbat et une rĂ©duction de la participation aux formes matĂ©rialistes de la culture de consommation. Une Ă©tape aussi simple que rendre grĂące au moment des repas LS 227 peut nous aider Ă nous rappeler de lâĂ©cologie intĂ©grale et de notre relation Ă Dieu, Ă la nature et aux autres. La plupart des catholiques ont des souvenirs et des expĂ©riences positives de la nature, mais nâont peut-ĂȘtre pas fait le lien avec leur foi. Les conseils donnĂ©s dans cette section peuvent donc ĂȘtre utiles pour Ă©tablir le lien entre spiritualitĂ© et conscience Ă©cologique. De plus, Laudato Siâ indique clairement que de nombreux problĂšmes environnementaux dĂ©passent lâĂ©chelle individuelle et sâinscrivent dans des systĂšmes Ă©conomiques et politiques plus larges. Câest un fait auquel il peut ĂȘtre difficile de rĂ©flĂ©chir. MĂȘme si chaque lecteur de lâencyclique transformait son mode de vie et son attitude personnelle en faveur de lâenvironnement, cela ne serait probablement pas assez pour faire face Ă des problĂšmes tels que la crise climatique et la pollution. En effet, les dĂ©cisions qui vont avoir le plus de consĂ©quences sur la disponibilitĂ© dâĂ©nergie renouvelable et de pratiques durables ne sont pas du ressort des individus mais sont prises par les gouvernements et les grandes entreprises. Il est par consĂ©quent important que les croyants sâengagent politiquement et travaillent de façon stratĂ©gique pour un changement positif. Une partie de ce travail peut se faire Ă Ă©chelle locale grĂące Ă la formation de coopĂ©ratives dâĂ©nergie renouvelable et dâinitiatives similaires LS 179. Dâautres actions peuvent ĂȘtre menĂ©es par le biais de groupes de plaidoyer non gouvernementaux, tels que le Mouvement Laudato Siâ. En outre, lâencyclique appelle les catholiques Ă entrer dans lâarĂšne de la politique nationale et internationale, sâopposant Ă la tendance des dirigeants Ă privilĂ©gier les gains Ă court terme et plaidant plutĂŽt pour des politiques qui soutiennent les personnes dĂ©favorisĂ©es et font progresser le bien commun Ă long terme LS 178. Que nous annonce Laudato Siâ pour lâavenir ? Laudato Siâ dĂ©crit un large Ă©ventail de possibilitĂ©s pour le siĂšcle Ă venir. Lâencyclique aborde de maniĂšre stimulante les menaces qui pĂšsent sur lâhomme et lâenvironnement. Bon nombre des problĂšmes Ă©voquĂ©s auraient Ă©tĂ© beaucoup plus faciles Ă rĂ©soudre il y a 30 ou 40 ans et causent dĂ©jĂ aujourdâhui des dommages importants. Cependant, lâencyclique offre Ă©galement de lâespoir, tant dans les politiques spĂ©cifiques quâelle recommande que dans sa promesse de faire de lâĂ©cologie intĂ©grale une perspective nouvelle et plus satisfaisante de la politique, de lâĂ©conomie et de la vie quotidienne. Ainsi quâil est Ă©crit dans lâencyclique âCependant, tout nâest pas perdu, parce que les ĂȘtres humains, capables de se dĂ©grader Ă lâextrĂȘme, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se rĂ©gĂ©nĂ©rer, au-delĂ de tous les conditionnements mentaux et sociaux quâon leur imposeâ LS 205. Câest pour cela que âalors que lâhumanitĂ© de lâĂ©poque post-industrielle [de ces derniĂšres dĂ©cennies] sera peut-ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme lâune des plus irresponsables de lâhistoire, il faut espĂ©rer que lâhumanitĂ© du dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle pourra rester dans les mĂ©moires pour avoir assumĂ© avec gĂ©nĂ©rositĂ© ses graves responsabilitĂ©sâ LS 165. Nous pouvons Ă©galement voir la conversion Ă©cologique non comme un processus purement humain, mais comme une rencontre avec Dieu menant Ă un changement de cĆur et dâesprit empli de grĂące. Câest ce type dâexpĂ©rience que Laudato Siâ recommande aux personnes de foi afin de commencer Ă avancer vers un monde meilleur et plus solidaire. DĂ©finitionalĂ©atoire. Si câest un homme, Primo Levi Si câest un homme est un rĂ©cit autobiographique. Comme Primo Levi le prĂ©cise dans sa prĂ©face Ă©crite en Janvier 1947, tous les faits quâil raconte sont rĂ©els. Il fut prisonnier par la milice fasciste et dans le camp de Monowitz car il Ă©tait un RĂ©sistant.MonrĂ©sumĂ© Chapitre 1 â Le voyage Prisonnier de la Milice fasciste depuis le 13 dĂ©cembre 1943 (il avait 24 ans). Il prend la route de la montagne avec des amis puis est arrĂȘtĂ©. Il se dit « citoyen italien de race juive » et est dĂ©portĂ© Ă Fossoli dans un camp dâinternement en janvier 1944.
Fiche de lecture sur Si c'est un homme de Primo Levi. Notre analyse de Si c'est un homme comprend un résumé, une analyse des personnages et une analyse... Lire la suite 9,99 ⏠Neuf Ebook Téléchargement immédiat 3,99 ⏠Expédié sous 2 à 4 semaines Livré chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Fiche de lecture sur Si c'est un homme de Primo Levi. Notre analyse de Si c'est un homme comprend un résumé, une analyse des personnages et une analyse des axes de lecture. Cette fiche de lecture sur Si c'est un homme a été rédigée par un professeur de français. A PROPOS DE LA COLLECTION La série offre des contenus éducatifs aux étudiants et aux professeurs tels que des résumés, des analyses littéraires, des questionnaires et des commentaires sur la littérature moderne et classique. Nos documents sont prévus comme des compléments à la lecture des oeuvres originales et aide les étudiants à comprendre la littérature. Fondé en 2001, notre site s'est développé trÚs rapidement et propose désormais plus de 2500 documents directement téléchargeables en ligne, devenant ainsi le premier site d'analyses littéraires en ligne de langue française. FichesdeLecture est partenaire du MinistÚre de l'Education du Luxembourg depuis 2009. Date de parution 10/12/2014 Editeur ISBN 978-2-511-02779-0 EAN 9782511027790 Présentation Broché Nb. de pages 24 pages Poids Kg Dimensions 12,7 cm à 20,3 cm à 0,1 cm